Pour une activité internationale, il est possible de créer un site en .com qui se décline en plusieurs versions linguistiques, destinées par exemple au marché allemand, français, espagnol et italien. Le modèle d’URL sera alors www.site.com/de/ ou www.site.com/fr/, etc. Pour assurer une présence locale et ciblée dans chaque pays, de langues différentes ou d’une même aire linguistique, il est aussi possible d’opter pour une ccTLD, c’est-à-dire une extension de premier niveau géographique.
Pour créer un site web indépendant à destination de chaque pays sur lequel se développe votre marché, la solution la plus organisée et la plus efficace en matière de référencement local consiste à choisir l’extension géographique correspondant au code de chaque pays : .fr pour la France, .de pour l’Allemagne, .nl pour les Pays-Bas, .us pour les États-Unis, ou encore .ch pour la Suisse. Ces extensions ne sont pas choisies au hasard, et correspondent à la norme ISO 3166-1 de codification des pays. Elles contribuent à renforcer le référencement dans un pays par les robots de Google.
Si les règles d’attribution des extensions génériques sont régies par l’ICANN, celles des ccTLD peuvent varier selon le pays concerné. En France par exemple, le titulaire d’une adresse enregistrée en .fr doit obligatoirement résider (ou siéger dans le cas d’une entreprise) sur le territoire européen. Pour les États-Unis, il suffit d’entretenir une relation commerciale avérée avec le pays pour enregistrer un nom de domaine avec une extension .us. D’autres états proposent leur extension avec une réglementation beaucoup plus souple et attractive, notamment l’anonymat, qui intéresse les créateurs de sites dont le contenu peut poser des problèmes de légalité (propriété intellectuelle ou autre). C’est le cas des extensions .to (îles Tonga) ou .me (Montenegro).
Si à chaque pays correspond un code ISO 3166-1, il est aussi possible de viser un ensemble géographique avec une extension géographique de type .eu (pour l’Europe), ou .Africa (pour l’Afrique). Il faut retenir que dans chaque pays, les extensions les plus utilisées et les plus reconnues par les internautes sont .com et le code pays TLD. Si vous destinez un même site web à plusieurs pays de même langue, une TLD générique est préférable à un code de pays. Par ailleurs, certaines restrictions préalablement citées (domiciliation, etc.) peuvent vous contraindre à choisir une extension générique (.net, .com, .org, etc.).
Le choix d’une extension de domaine par pays a un double avantage, du point de vue du référencement et du marketing. Un country-code top level domaine (ccTLD) est reconnu pour inspirer confiance aux internautes : parce qu’ils existent depuis longtemps, mais aussi parce qu’ils suggèrent une présence locale. Les moteurs de recherche examinent également les ccTLD afin de cibler le pays d’affichage de votre site. Pour vous affirmer sur un marché spécifique, la ccTLD sera plus efficace que la TLD générique.